C’est le temps où l’on craint la moindre pente,
et où l’on a peur en chemin :
où l’amandier fleurit,
et où la sauterelle devient lourde,
où la câpre n’a plus de goût.
Et ainsi s’en va l’homme |vers la demeure qui l’attend, |dans les ténèbres[a]
et, déjà, les pleureuses |s’assemblent dans les rues.
Oui, tiens compte de Lui |avant que se rompe |le fil d’argent,
que se brise |la coupe d’or,
que la jarre à la fontaine se casse,
que la poulie se brise |et tombe dans le puits,
que la poussière |retourne à la terre |comme elle était auparavant,
et que l’esprit retourne |à Dieu qui l’a donné.

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Footnotes

  1. 12.5 D’autres comprennent : vers sa demeure éternelle.